" Depuis plus de vingt-cinq siècles, la méditation de pleine attention, a sillonné les terres de l’Orient et l’Extrême-Orient, dans un but : « l’épanouissement de l’être humain » qui a sa source dans l’expérience de cette part de lui-même encore trop souvent ignorée, —sa propre essence—, son —être essentiel—. Mais aujourd’hui, sous prétexte d’occidentalisation, de scientifisation, de laïcisation, est proposée une méthode pour laquelle le mot méditation ne me semble ni justifié ni légitime.
Ainsi, lorsque je lis les promesses faites par les promoteurs de « l’étatsunisation de la méditation » je suis inquiet : « La pratique de la méditation garanti un gain d’efficacité et un surcroît de performance … la méditation vous permet de faire face aux exigences imposées dans le milieu du travail, de supporter le stress sans tomber malade … la méditation vous permet de retrouver le sommeil lorsque vous êtes surmené ».

Réduire la « méditation » — exercice fondamental dans la plupart des écoles de sagesse —, à de telles visées pragmatiques est un non-sens ! Vue sous cet angle la « méditation » aurait donc pour but de continuer à vivre d’une manière inepte, sans plus souffrir des symptômes qui révèlent cette manière absurde de vivre ! Attitude inintelligente qui ne sera pas sans dommage pour la santé.

Alors, quelle forme de méditation choisir? A chacun de décider après s’être posé ces trois questions : ce qui est pratiqué, dans quel but et par qui ? "
Jacques Castermane




... et...l'essentielle question : qui est "le méditant" ?... :-)







La suprême méditation - Rupert Spira